H y d r o s c o p e - 2 0 2 4 - ( e n c o u r s . . . )
L’électricité élargie, des phénomènes associés au déplacement de la matière qui détient la propriété de charge. C’est une quête d’ordre électrique qui débute à l’irisation de la peau aux instants électrostatiques, au faisceau vert de l’oscilloscope voyageant vers l’anode dévié sur la redondance de la fréquence. Une vision des propagations d’ondes électroniques à travers la vibrance des diodes, des oscillations qui capturent les tableaux aquatiques immobiles s’enchaînant sans que l’oeil ne puisse en saisir les intervalles.
Pressurisée de part et d’autre de la structure, l’eau transite dans l’espace et mémorise le signal sculpté par le moteur de synthèse. La relation de l’eau avec le front des ondes pulsées par la membrane se devine pour enfin arracher le signal hors de sa piste en cuivre. Défiant la gravité, l’oscillation qui persiste dans l’oeil voudrait parfois se dédoubler, comme pour exister deux fois avant de s’évanouir.
Alexis Choplain a mis à profit trois temps de résidence organisés par Oblique/s grâce au soutien de la Drac Normandie et en partenariat avec L’Autre lieu à Cherbourg-en-Cotentin pour développer une nouvelle production associant son, lumière et eau dans un flux ondulatoire et hypnotique.
Crédits photographiques : Jeanne Dubois Pacquet